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Scout camp au village Karen

            Début février, on passe la frontière Myanmar-Thaïlande, avec dans l’idée de  traverser le pays  assez rapidement direction la Malaisie, sans trop s’attarder. On commence le stop, on rencontre deux hommes qui nous déposent à un bel emplacement de camping dans la montagne, près de Umphang. On sentirait presque « l’hiver Â»,  en tout cas les nuits sont très fraiches... Le lendemain matin, au lieu de partir tôt comme c’était plus ou moins prévu, on traîne, on va se promener dans les rizières alentours, et en revenant, on tombe sur toute une compagnie de jeunes policiers du control de la frontière Myanmar-Thaïlande Ã©galement impliqués dans l’éducation des jeunes Karen – réfugiés ethniques du Myanmar en Thaïlande, n’ayant pas de nationalité spécifique. Et c’est là que l’aventure commence...

            Si nous étions partis à une heure plus matinale ou si nous nous étions attardés dans les champs, nous aurions pris un chemin complètement différent, et notre troisième séjour en Thaïlande n’aurait pas eu la même allure ! Après avoir un peu discuté, Nat, le policier parlant le mieux anglais,  nous propose de les accompagner dans un village Karen, où ils vont sensibiliser les enfants à l’usage de drogues (si chez nous c’est cigarette et weed, là-bas c’est opium !). En fin d’après-midi, Nat comprend que notre truc c’est le camping, et nous propose alors de venir planter la tente au sein de sa compagnie... et de partager un repas le soir même préparé chez son chef. Parfait pour nous !

            Au menu : poisson au barbec, sticky rice et bien sûr whisky, le meilleur ami des policiers thailandais !  Au cours de la soirée, après plusieurs tours de magies par le chef (et donc également magicien en chef) et surtout plusieurs verres, nouvelle proposition : les accompagner dans un scout camp !! De mieux en mieux...

            Nos plans changent donc définitivement. Le lendemain, direction un autre village Karen au cÅ“ur de la jungle, très proche de la frontière. Ce sont les vacances scolaires et si chez nous on en profite pour faire la grasse mat et regarder la TV, ou à la limite aller au ski, en Thaïlande c’est de l’aventure intensive, comme on le comprendra vite ! Au programme : uniformes, grandes « tentes Â» communes (en réalité une bâche tendue, ouverte des deux côtés, et rappelons qu’il fait très très froid la nuit) plantées dans les rizières, et totale autonomie pour les enfants ! Pas question pour les profs et les policiers de justement les « fliquer Â» comme on dit, pas de comptage, pas de repas prêts à servir, rien à leur préparer. Ils ont entre 10 et 15 ans, et en plus de courir à fond en descente en pleine jungle sur un sol recouvert de bambous et de feuilles mortes, de franchir des rivières sur des vieux bambous bancales (toujours en courant), de se rouler dans la boue, ils se cuisinent leur propres repas à base de poissons chats vivants, lavent leurs habits dans la rivière et s’y douchent par la même occasion. On ajoute à ça chansons et chorés, gardes à vous, grands feux, whisky, et on obtient ce qu’est un scout camp à la thaï !

Très impressionnant pour nous autres, surtout quand à plus de 20 ans on sait faire moins de la moitié de tout ça... En espérant y retourner l’année prochaine pour, à notre tour, devenir de vrais scout !

 

HelpX à Koh Jum

  En allant à Koh Jum, on se disait que le meilleur moyen de profiter est de se rendre utiles en aidant aux travaux, puisque le paradis n'est pas pour maintenant. Alors on peint les murs du restaurant, on se nettoie des éclats orange dans la mer, on ramène des coraux morts pour délimiter le chemin en utilisant le kayak, on creuse des tranchées pour faire passer les fils électriques... Dan, Max et Noé avaient déjà commencé le projet de création d'un bar lorsqu'on est arrivés, on continue tous ensemble en espérant le voir terminé avant Noel, sous les directives de Ben, le propriétaire. 

  Uza Beach Restaurant & Bungalows renait en octobre 2015 et depuis, Ben compte sur ses helpers pour tout remettre à neuf et trouver de nouvelles idées de conceptions. C'est ainsi que l'on a délimité un chemin de sable jusqu'au plus bel endroit de sa propriété pour y placer un bar: à l'abri d'un grand arbre, face à la mer, quasiment sur le sable. Tous nos efforts peuvent nous rendre fiers et nous permettent de déguster de delicieux repas thai donnés au restaurant ! 

Une journée de méditation

Vipassana

Bangkok selon ... 

 

Après avoir remonté le long chemin dans la forêt qui nous éloigne de la route principale, on découvre le monastère Wat Pa Tam Wua. Réputé pour son programme de méditation Vipassana, il accueille gratuitement tous ceux, à la recherche du Nirvana, qui s'y arrêtent.

 

 

  5 h 00 : Médiation individuelle dans sa chambre.

  6 h 30 : Offrir le riz aux moines.

  7 h 00 : Petit-déjeuner.

  8 h 00 : Méditation (walking, sitting, lying).

10 h 30 : Offrir le repas aux moines.

11 h 00 : Déjeuner.

13 h 00 : Méditation (walking, sitting, lying).

16 h 00 : Nettoyer le monastère, couper les fruits et légumes, ranger les tables, balayer les feuilles.

17 h 00: Free time (thé/café).

18 h 00 : Chants et méditation.

22 h 00 : Extinction des feux.

... MATHILDE

  On a vu le Bangkok dément dans La Plage, le Bangkok flippant dans Very Bad Trip,  on a entendu que « the Devil walking next to me Â» dans One night in Bangkok, donc on savait déjà à quoi s’attendre. Et puis il y avait l’Overstay, un hostel couvert de graff et de phrases sur le bonheur où l’on parle français, russe, anglais, espagnol, slovénien, et pour lequel on ne regrette pas de laisser Bangkok de côté. Au deuxième étage on y trouve les spray aérosol, les Posca, des vêtements laissés par les voyageurs, une machine de muscu, et la chambre d’un artiste français en pleine création musicale absolument transcendante. Au dernier étage, c’est le toit, d’où on peut suivre la circulation thailandaise et le mouvement des street food-er, et surtout boire des Singha, des Leo, des Chang, autour de bougies handmade sous la chaleur toujours étouffante. On ne va pas se plaindre de la chaleur puisqu’on fuit le froid, mais cette chaleur c’est celle de la pollution. Un peu comme Paris. Mais avec cent fois plus de scooter et des cabanes en bois au bord du fleuve. Et derrière ces petites cabanes à moitié terminées, se dressent d’énormes building aux vitres miroir avec des pancartes de pub vantant le dernier téléphone conçu spécialement pour les selfies. Alors on a préféré se perdre dans la ville en évitant les lieux touristiques. Pour quitter Bangkok, le plus difficile n’était pas de dire adieu à la ville, mais de trouver une voiture qui veuille nous emmener vers le Nord.

 

... IVAN

  Bangkok started for me with some iced jasmine green tea and a minute break in 7/11 with A/C on almost each corner to help me with sustaining the heat while walking to our CS host. The city seemed huge since even after couple of hours of walking, on the map we didn't advance much. Hundreds of interesting and usually unpleasant smells were in the air the same way like they were in Vietnam and China. Still, it felt different. Maybe because it was the biggest and the most international city so far in our trip. Or maybe because many temples and people who are interested to help you and to talk to you, seemed unique here. First night a couchsurfer hosted us. He wasn't local, but Bangkok was very homelike for him. I as the Bangkok from the roof of one of the skyscrapers and it looked huge and despite the midnight time it was still much awake. Our host was passionate for the liberal vibe of the people in the city. I got to feel it the next day when we arrived to the overstay. Though there were no Thai people, there was the concentration of very interesting and artistic people from around the world. It was good experience and it was even better when Mathilde and Ophélie came. Although they brought a new perspective with them, finally I still didn't enjoy the city itself that much, although all the experiences I had were pleasant.

... OPHELIE

  Premiers pas en Asie ! La sortie à l’« air Â» libre fait plus penser à l’entrée dans une bouilloire qu’à autre chose... Ce sentiment d’être moite dès le moindre mouvement nous poursuivra à longueur de journée, et notre séjour à l’Overstay n’y arrangera rien... Première impression à l’arrivée à cet hostel : un lieu libre, créé au jour le jour par ses résidents, pour la plupart des voyageurs aguéris. Des chats de partout (et l’odeur qui va avec, et oui : pour le meilleur comme pour le pire),  des graffes sur chaque parcelle de mur, des meubles fabriqués avec les moyens du bord... Et définitivement une atmosphère inspirante, avec des personnages qu’on ne peut trouver que là bas (et oui, ils y passent tout leur temps!) 70% de mon séjour à Bangkok se caractérisera par ce lieu. La ville elle même est un assemblage de petits stands d’accessoires, de vêtements, et surtout de nourriture (la fameuse « street food Â» ), de circulation constante, abondante, qui peut se retrouver sous toutes ses formes possibles et inimaginables (scoots, voitures, métro aérien, taxi, bus, bateau...), de béton défoncé, de travaux, de temples, de 7/11 à chaque coins de rues (leur épicerie monopolisante), de lumières vives et multicolores... J’avais dès le départ des à prioris sur cette ville et pensais vraiment ne pas l’apprécier, et pourtant elle a dégagé un certain charme, sûrement lié au dynamisme, à la simplicité et au « bordel généralisé Â» qu’elle dégage. On est donc resté bien plus que prévu, mais ça faisait un bien fou de s’en dégager (j’emploie ce mot car il est dur d’en sortir ! Son immensité est décourageante, (surtout en comptant faire du stop) en plus de ça la fatigue,  la pesanteur de l’Overstay sont venus s’en mêler... Mais une fois en dehors, on peut enfin « respirer Â» et avoir une vue dégagée, et de la verdure !

Donc en résumé : un décalage horaire difficile à rattraper à cause de longues nuits passées sur le toit de l’Overstay, de réveils matinaux très difficiles, de longues promenades au hasard entre deux bus, un taxi et deux bateaux, des nouilles et du riz, des chats, des trotoirs défoncés, des milliers de stands, des odeurs parfois étranges, et du marchandage !

 

 

... MAX

  What i can say about Bangkok? Its really big city. Very dirty and noisy. Because of this breathe hard for me. I saw so many homeless people. Very sad. We stayed with couchsurfing 1 night, with nice guy from Israel. Next week we lived in a fucking awesome hostel « Overstay Â» . So many cool and crazy people living and staying here.

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